Dimanche 13 juin 18H / Besançon – Palais de justice

Mélodies Françaises

Isabelle Druet  mezzo soprano

Arthur Schoonderwoerd  piano

Programme

Claude Debussy (1862-1918)

Trois mélodies de Paul Verlaine (1891)
La mer est plus belle
Le son du cor s’afflige vers les bois
L’échelonnement des haies Moutonne à l’infini

Voiles (1910)
Prélude n°2 extrait du premier livre des préludes (piano seul)

Ernest Chausson (1855-1899)

Poème de l’amour et de la mer opus 19 sur des poèmes de Maurice Bouchor (1892)
La fleur des eaux
Interlude
La mort de l’amour

Maurice Ravel (1875-1937)

Sonatine pour piano seul (1905)
Modéré – Mouvement de Menuet – Animé

Deux mélodies Hébraïques (1914)
Kaddisch
L’Énigme Eternelle

Artistes

Isabelle Druet est l’une des mezzo-sopranos les plus appréciées de sa génération. Elle passe avec un égal bonheur de l’opéra au récital et traverse les siècles de Monteverdi à Britten avec une aisance déconcertante.

Musicienne au parcours atypique, elle se forme d’abord au théâtre, puis fait ses premières armes de chanteuse dans les musiques actuelles et traditionnelles, tout en étudiant parallèlement le chant au CNSMD de Paris. S’ensuivent rapidement de nombreuses récompenses (« révélation classique » 2007 de l’ADAMI, lauréate du prestigieux Concours Reine Elisabeth 2008, Révélation des «Victoires de la musique classique 2010», Rising Star 2013) et des engagements dans les plus grandes maisons d’opéra et auprès des ensembles les plus reconnus.

Parmi ses nombreux rôles abordés à la scène, citons Carmen à l’Opéra de Düsseldorf / Duisburg, l’Opéra National de Lorraine et l’Opéra de Saint-Étienne, le rôle-titre de L’Italiana in Algeri à l’Opéra-Théâtre de Metz, Didon (Dido and Aeneas) en tournée nationale et à Bruxelles, Tisbé (La Cenerentola), La Ciesca (Gianni Schicchi) et Annina (La Traviata) à l’Opéra national de Paris, Baba la Turque (The Rake’s Progress) à l’Opéra de Nice, au Grand Théâtre du Luxembourg ainsi qu’à Caen, Reims, Rouen, Limoges, Melanto et Fortuna (Il Ritorno d’Ulisse in Patria) au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Dijon, Concepción (L’Heure Espagnole) à l’Auditorium de Lyon, à la salle Pleyel et au Barbican Center de Londres, Orphée (Orphée et Eurydice) à l’Opéra de Limoges et au Théâtre Musical de Besançon, La Sagesse, Sidonie et Mélisse (Armide de Lully) au Théâtre des Champs-Elysées, Arcabonne (Amadis de Lully à Avignon et Massy, la 3ème Dame (Die Zauberflöte) au Festival d’Aix en Provence, à la salle Pleyel, la Philharmonie de Berlin et en tournée européenne, le rôle-titre de la Périchole et Nerissa (Le Marchand de Venise)à l’Opéra de Saint-Étienne, ou encore Béatrice (Béatrice et Bénédict) et Cassandre (La Prise de Troie) au Festival Berlioz de la Côte Saint-André …

Sollicitée par de nombreux orchestres et ensembles, elle s’est produite sous la direction de chefs tels que François-Xavier Roth, Leonard Slatkin, René Jacobs, Raphaël Pichon, Laurence Equilbey… aux côtés du London Symphony orchestra, du Gürzenich Orchester, de la Tonhalle-Orchester Zürich, du Detroit Symphony Orchestra, du BBC National Orchestra of Wales, de l’Orchestre national de Lyon, de l’Orchestre de Liège, de l’Orchestre National de Belgique, de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, de l’ensemble Pygmalion, des Arts Florissants, des Berliner Barocksolisten, d’Insula orchestra, pour n’en citer que quelques-uns.

En récital, c’est accompagnée des pianistes Anne Le Bozec, Johanne Ralambondrainy, Wanessa Wagner, Georges Pludermacher, Camille et Abdel Rahman El Bacha, Stéphane Jamin, de l’organiste Thierry Escaich, du violoncelliste Christian-Pierre La Marca ou encore du quatuor Giardini qu’elle donne de nombreux concerts sur les plus grandes scènes internationales.

La discographie d’Isabelle Druet comprend de nombreux opus, parmi lesquels on peut citer ses multiples enregistrements avec le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, ses récitals avec les pianistes Johanne Ralambondrainy (Jardin Nocturne) et Anne Le Bozec (Shakespeare songs), Shéhérazade et L’Heure espagnole de Ravel avec l’Orchestre national de Lyon dirigé par Leonard Slatkin, un programme Alma Mahler / Zemlinsky en compagnie de l’Orchestre Victor Hugo Franche Comté dirigé par Jean-François Verdier ou bien le DVD Il Ritorno d’Ulisse in patria avec le Concert d’Astrée d’Emmanuel Haïm.

Parmi ses projets pour la saison 2020/2021, citons les rôles de Marie (L’Enfance du Christ) avec l’Orchestre national des Pays de la Loire et de Concepción (L’Heure Espagnole) avec Les Siècles de François-Xavier Roth, ainsi que de nombreux concerts avec, entre autre, l’Orchestre de chambre de Paris, Les Siècles, l’Orchestre de Douai, l’Orchestre Victor-Hugo Franche-Comté, ou le Poème Harmonique.

Arthur Schoonderwoerd

Arthur Schoonderwoerd est considéré comme l’un des piano-fortistes les plus innovateurs de sa génération. Son terrain de prédilection va des recherches sur l’interprétation de la musique pour piano des 18ème, 19ème et 20èmesiècles et sur le répertoire à tort oublié de cette période, à l’observation de la grande diversité d’instruments à clavier qui ont jalonné cette période.

Après avoir obtenu entre autres un diplôme de concertiste en piano moderne au conservatoire d’Utrecht (Pays-Bas), il a fait des études de piano historique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jos van Immerseel. En 1995, il obtient un Premier Prix à l’unanimité dans cette discipline et termine ensuite ses études par un brillant cycle de perfectionnement.

En 1995, Arthur Schoonderwoerd remporte le 3ème Prix et le Prix de la radio belge (VRT) lors du concours de piano-forte du 32ème Festival de Musique Ancienne de Bruges (Belgique). En 1996, il est nommé lauréat Juventus par le Conseil de l’Europe lors des Sixièmes Rencontres Européennes de Jeunes Musiciens. Il reçoit également le prix de la meilleure performance individuelle lors du Concours Van Wassenaer 1996, 9ème Concours International d’Ensembles de Musique Ancienne.

Parallèlement à une carrière soliste dans le monde entier, il consacre une grande partie de son temps à la musique de chambre, au répertoire du lied et de la mélodie, ainsi qu’à la direction d’orchestre. Avec son orchestre Cristofori, il défriche le répertoire pour piano et orchestre d’une manière très personnelle.

Sa discographie comprend de nombreux enregistrements avec claviers historiques applaudis par la critique (Diapason d’or, Chocs du Monde de la musique, Chocs de Classica etc.).

De 2004 à 2015, Arthur Schoonderwoerd a enseigné le piano historique et la musique de chambre au Conservatoire Supérieur de Barcelone (ESMUC) et depuis 2016 au CNSM de Lyon. Il est fréquemment invité à donner des classes de maître dans l’Europe entière. Depuis 2006, Arthur Schoonderwoerd est directeur artistique du Festival de Musiques de Besançon/Montfaucon.

Le Lieu

L’ancien parlement de Besançon, fût construit en 1585 par l’architecte Hugues Sambin et remanié aux siècles suivants. 

Le vestibule avec sa grille et son décor et le grand escalier ; les pièces suivantes avec leur décor : la salle des audiences solennelles, la salle des pas perdus, la première et la deuxième chambres et la cheminée de la chambre de mise en accusation font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques

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